Après un mois en Colombie et le partage avec les copains, il paraissait trop difficile de rentrer et de ne pas profiter d’un dernier passage au pays d’adoption de la Viv’ – le Mexique -.
Aussitôt dit aussitôt fait, billet d’avion de retour pris depuis Mexico DF après une petite semaine avant un dernier changement de plan?
Cela ne sera pas le cas. Mexico et Oaxaca seront donc bel et bien nos dernières étapes du voyage d’une vie qui aura à jamais transformé « Le Bateau » et sa « Boite à Paroles »…
Cela fait quelques mois que l’on aurait dû écrire cet article mais on s’est laissés emporter dans l’effervescence du retour. Voilà désormais le mal réparé avec ces quelques lignes qui bénéficient de la grande maturité des mois écoulés…
La Colombie, tout le monde nous en a parlé sur notre chemin comme le coup de cœur de l’Amérique du sud. Le pays dont personne ne veut plus partir et qui fait souffrir la comparaison à ses voisins. Ça tombe bien, c’est la fin de notre voyage et nous sommes donc ravis de pénétrer ce nouvel univers de simplicité, générosité, bonne humeur et détente!
Est-ce la maturité du voyageur ou le pays qui s’y prête particulièrement mais en Colombie on prend le temps de vivre à son rythme, rencontrer les locaux et partager un peu de leur quotidien, bref profiter pleinement des endroits où l’on s’arrête.
Carte détaillée de notre itinéraire:
Sud Colombie – Arrivée en terrestre depuis l’Equateur pour la Laguna Cocha
Arrivée depuis l’Equateur au Laguna du sud de la ColombieLaguna Cocha – Village détente près de l’eau. On y restera 3 jours à manger de la truite grilléeBalade avec Vic’ sur la lagunaLaguna Cocha
Sud Colombie – Poursuite vers le village de San Augustin par la « via de la muerte »
« La via de la muerte »… 6 heures de voiture dans l’Amazonie Colombienne.Arrivée au mini village de San AgustinBalade en Jeep dans les environs le 2ème jour. Ici canyon dans la valléeVic’ qui dérouleVic’ qui profiteVic qui se fout d’Elsa enfoncée dans 1m de boue/défection de cheval…Grosse région agricole de la Colombie. Visite d’une fabrique de PanelaLe colon en visite d’une fabrique de PanelaVisite des environsParc archéologique de San AgustinParc archéologique de San Agustin.Le pote, le livreur de pain et baguette fraiche
Sud Colombie – Désert de Tatacoa
Arrivée au désert de TatacoaDésert de TatacoaGrosses chaleurs…Vue de l’arrière de notre chambre. Seul au monde dans le désert de TatacoaDésert de Tatacoa
Nord de la Colombie – Carthagène: les retrouvailles avec Gas et Agathe
Retrouvailles et découverte pour les « Butez » 🙂Carthagène des Indes pour 3 joursCarthagène des Indes pour 3 joursCarthagène des Indes pour 3 joursCarthagène des Indes pour 3 joursCarthagène des Indes pour 3 jours
Nord de la Colombie – Archipel San Bernardo: Isla Mucura
Belle cabane de notre aubergeIsla Mucura avec quelques coins perdus de l’îleLes Butez qui profite de l’Archipel San BernardoPlage de l’aubergeBelle équipeGas musclor – « centre » du village d’Isla Mucura en fond
Nord de la Colombie – Les paysages magnifiques de la Guajira
La Guajira en jeep suite à notre escale à Cabo de la VelaPaysage fou de la GuajiraPuntas Gallinas – Extrême nord du continent sud AméricainArrivée à Punta SoldadoTraversée pour aller dormir à Punta AgujaUne nuit à Punta Aguja….Couché de soleil à Punta AgujaGastochLes flamands roses sont nombreux dans la régionMon « Bateau »L’équipe en formeLa galère du retour, embourbé dans le desert…On a donné de notre personne pour sortir les voitures et éviter de mourir de soif
Nord de la Colombie – Départ pour Mompox sans Gas et Agathe mais toujours avec Vic’
Place de MompoxMompox. La saison basse et en pleine journée on ne croise pas grand mondeBalade en vélo dans les environs pour Vic et Elsa. Je passe mon tour sous 35 degrésMompox ancienne ville prospère avec le commerce via le Rio GrandeToujours personne, piscine pour nousMompoxBalade sur le Rio GrandeLes canaux du Rio GrandeCouché de soleil sur El Rio Grande
Isla Providencia – Dernière étape à deux de notre tour du monde…
Isla Providencia ça se mérite…Avion 15 places plus rapide que le bateauPremière vision du paradis qu’est ProvidenciaArrivée dans notre auberge familialeOn va être bien ici une semaineBaie de notre aubergeLe « coco loco ». Rhum, vodka, cachaça, mangue et jus de fruit…Couché de soleil de l’aubergeEl Cayo CangrejoLagon du Cayo CangrejoEl Cayo cangrejoSnorkeling avec les tortues au Cayo CangrejoLe caillou représentant Captain Morgan ancien habitant de l’île au XVIIe s. Il se dit que ses trésors sont toujours cachés sur l’île…
Couché de soleil de l’auberge. On ne s’en lasse pas…
Isla Providencia – Après deux premières plongées plaisir, on passe notre 2ème niveau de Padi pour plonger à 40m…
Providencia, gros spot de plongée de Colombie.L’eau était tellement chaude pas besoin de combi…
Le Bateau frileuse utilise quand même une combinaison dans une eau a 29 degréBeaucoup de requins à pointes grises à Providencia.
Passage d’examen sous marin.Passage d’examen sous marin. Identification de la faune marinePetite raie pas peureuse
L’Equateur restera le rendez-vous manqué de notre voyage. Les 3 semaines initialement prévues se sont vues réduire comme peau de chagrin à une petite semaine toute riquiqui. Adieu les Galapagos qui nous faisait pourtant tant rêver… Adieu la migration des baleines sur la côte Pacifique… La dure loi de l’accumulation du retard sur notre planning nous a durement frappé et nous avions une date butoir immanquable, l’arrivée de Vicky à Quito. Il a donc fallu se rendre à l’évidence. Nous n’aurons qu’un avant goût de ce pays, mais quelle mise en bouche! On est décidés à revenir dans les plus brefs délais pour combler les attentes nées de ce court séjour.
En tant que « Jomistes » convaincus, nous avons opté pour seulement 3 lieux à explorer: la ville de Cuenca au sud du pays, la boucle de Quilotoa qui consiste en un trek de quelques jours de villages en villages, et enfin Quito. Tout de suite on comprend que l’on peut oublier nos idées reçues sur l’Equateur. Nous qui pensions arriver dans un pays faisant concurrence à la Bolivie en terme de développement, absolument pas. On est surpris par la qualité des restaurants qui ont le mérite de ne pas fermer à 21h, l’offre de café trendy, le marquage impeccable des randonnées, les marchés artisanaux qui pour la 1ère fois peuvent te donner envie d’acheter un souvenir. Bref, c’est un pays des plus agréables à vivre qui nous attend. Pour ne rien gâcher, les équatoriens sont adorables et avenants donc que demander de plus…
Et bien nous avons aussi eu la joie d’accueillir Vicky, fraîchement débarquée de Paris pour son mois de vacances. Si nous avons eu l’impression de survoler l’Equateur en une semaine, on a trouvé du réconfort auprès de Vic qui n’aura passé que 2 jours à Quito en tout et pour tout. Le guide de l’Equateur n’était peut-être pas si indispensable que ça finalement… Mais on assume tous les trois ce choix délibéré pour pouvoir ensuite explorer de façon approfondie la région sud de la Colombie -plus de détails au prochain épisode. En plus, on est vraiment chanceux à Quito puisqu’on tombe sur la « Fiesta de la Luz », orchestré par les créateurs de la fête des Lumières de Lyon. On est scotchés par la qualité du show proposé qui métamorphose les plus beaux édifices de la ville, accompagné d’un fond sonore remarquable. On gardera donc le souvenir d’une de nos capitales préférées et sans aucun doute la médaille d’or en Amérique du Sud.
Le trio nouvellement formé continue ses aventures vers la Colombie où l’on passe la frontière en terrestre. C’est l’occasion de se confronter directement à l’actualité puisqu’on retrouve des dizaines de Vénézuéliens fuyant leur pays pour trouver refuge chez les pays voisins…
Voyageusement votre,
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau.
Carte détaillée de notre itinéraire:
Cuenca et le parc national Las Cajas:
La cathédrale de Cuenca et son couvent adjacent.Petit plaisir sud américain.Marche de 6h dans le parc Las Cajas près de Cuenca.Marche de 6h dans le parc Las Cajas près de Cuenca.Marche de 6h dans le parc Las Cajas près de Cuenca.Marche de 6h dans le parc Las Cajas près de Cuenca.
Boucle de Quilotoa:
Lagoon de Quilotoa, point de départ de notre dernier trek du voyage.Lagoon de Quilotoa, point de départ de notre dernier trek du voyage.Boucle de Quilotoa. Un trek de 3 jours nous faisant découvrir les paysages Equatoriens.Boucle de Quilotoa. Un trek de 3 jours nous faisant découvrir les paysages Equatoriens.Boucle de Quilotoa. Un trek de 3 jours nous faisant découvrir les paysages Equatoriens.
Quito:
Un des nombreux couvents de Quito. Le plus grand d’Amérique du Sud.Les retrouvailles à Quito. Ca déroule en Equateur.La Virgen de Quito. Prononciation en Allemand pour Vicky…Vue panoramique depuis la basilique de Quito.Un des marchés de Quito pour la pause déj’.Tellement de choses à se raconter après 10 mois séparées.« La Fiesta de la Luz » à Quito. Evénement pour l’arrivée de Vic’.« La Fiesta de la Luz » à Quito. Evénement pour l’arrivée de Vic’.« La Fiesta de la Luz » à Quito. Thème les Galapagos sur ce couvent.« La Fiesta de la Luz » à Quito. Thème les Galapagos sur ce couvent.« La Fiesta de la Luz » à Quito. Thème les Galapagos sur ce couvent.
Départ pour la Colombie:
Après 7 jours pour les tourdumondistes et 2 jours pour Vic’, on file en Colombie. On reviendra…
Paradoxale est peut-être la meilleure manière de décrire notre passage d’un peu plus de 3 semaines au Pérou. Si on a vécu des moments très forts qui resteront sans aucun doute parmi les plus marquants de notre tour du monde, on n’a pas réellement eu de coup de cœur pour le pays. Phénomène difficile à expliquer, mais il n’y a pas eu ce petit déclic qui fait parfois la différence. Pourtant, nombreux sont les voyageurs croisés qui nous avaient vanté le Pérou comme une de leur meilleures expériences. Après tout, il en faut pour tous les goûts donc autant se concentrer sur les temps forts de notre passage.
Toujours en compagnie de notre Romiki international, on décide de se lancer dans le plus grand défi de notre tour du monde. Un trek de 9 jours, 170 kms, 3 cols dont un culminant à 4660m, et des dénivelés de 1000m (positifs et négatifs) dans la même journée presque la moitié du temps. On peut être en droit de se demander pourquoi une telle motivation, nous qui ne sommes pas spécialement orientés défi personnel? C’est en fait le moyen le moins touristique pour arriver au Machu Picchu, malheureusement victime de son succès et pouvant ressembler plus à une fourmilière de touristes qu’à un site inca. Pour parfaire le tableau, cela nous permet d’arriver le 2ème jour sur le site inca du Choquequirao, aussi baptisé « El Otro Machu ». Et celui-ci n’étant accessible que par une randonnée assez exigeante de plusieurs jours, on se retrouve presqu’en permanence seuls sur le site. Sensation exceptionnelle! Pas vraiment fins connaisseurs des treks longue durée, on improvise sur un après-midi la location du matériel (tente, sacs de couchage, réchaud, etc) et les courses pour subvenir à nos besoins pendant quelques jours. Avec un objectif de 10 kgs max/personne, on finit par boucler les sacs à 2h du matin à environ 15 kgs chacun. On est confiants pour la suite… Heureusement, on arrive à louer les services d’une mule pour les premières 48h, le temps d’entamer les vivres et de s’alléger. Il semble donc que prendre entre autres 2kgs de carottes et 3kgs de tomates ne soient pas la liste idéale pour un trek? Mais au-delà de cet apprentissage pertinent pour l’avenir, les paysages traversés sont renversants, les sites incas nous donnent matière à penser sur la vie de ces peuples anciens dans des parties si reculées du monde, et on fait aussi des rencontres incroyables avec les populations locales chez qui on pose notre tente. Le meilleur souvenir restera le dîner d’anniversaire dans une famille où l’on découvre le Pachamanca: barbecue péruvien où l’on cuit la viande entre des pierres brûlantes que l’on enfouit ensuite sous de la terre -hygiène quand tu nous tiens… Et la particularité ici est que tout le plaisir est de « manger comme un condor », comprendre à la main pour être sûr d’avoir de la viande partout sur le visage et les mains. Un concept que Romain et la Boite à Paroles n’hésiteront pas à exporter à leur retour!
Mais c’est aussi l’immersion dans la vie rurale péruvienne que l’on a adoré.Bien sûr les fermes traversées pendant le trek, reculées au fin fond de la montagne, nous ont marqués mais on avait déjà eu une introduction assez brutale à la réalité de la campagne dès nos premières heures dans le pays. Notre bus pour traverser la frontière Bolivie – Pérou est en effet arrêté à une cinquantaine de kms de Cusco par un barrage de villageois interdisant le passage à tous les véhicules. Les revendications sont l’accès à l’eau potable et surtout l’absence de professeurs qui empêchent l’éducation de toute une génération. C’est l’opportunité pour nous de mieux comprendre les problèmes qui rongent le pays et de voir la détresse de ces personnes qui n’en restent pas moins adorables en nous offrant de partager leur soupe dans la rue comme des camarades. Sur une note plus joyeuse, on a aussi la chance d’être présents pour la fête nationale dans un village 100% authentique de la région centrale des montagnes. Bonne humeur et joie de vivre dans les rues avec une fanfare de saxophones et les danseurs en tenue traditionnelle. On sympathise avec quelques protagonistes et sans même avoir le temps de réaliser, on se fait entraîner dans le défilé pour une danse endiablée. La foule éclate de rire et scande des « gringos » tout le long. Beau moment de solitude mais on n’est pas prêts de l’oublier en tout cas!
C’est donc avec quand même d’excellents souvenirs que l’on quitte le Pérou. On aura fini par une semaine sur la côte Pacifique pour se reposer, plus fatigués qu’on ne le pensait par le trek et sûrement aussi par les plus de 10 mois de voyage. À nous l’Equateur, on a vraiment hâte de découvrir ce pays.
Voyageusement vôtre,
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau
Notre itinéraire détaillée au Pérou:
Lac Titikaka; 2. Cusco; 3. Trek de Choquequirao; 4. Machu Picchu; 5. Ayacucho; 6. Huancayo; 7. Huancavelica; 8. Lima; 9. Huanchaco; 10. Mancora; 11. Passage de frontière pour l’Equateur.
I. Cusco:
Route barrée par les villageois sur la route de Cusco. On restera bloqués de 4h du matin à 17h de l’après midi.Les grands moyens.Architecture cusquenienne sur la place principale de Cusco.Canot’s brothers à Cusco.Le Bateau, cette poseuse!
II. Trek de 9 jours Choquequirao – Machu Picchu:
Aperçu de ce qui nous attend! A regarder cet itinéraire ça ne donnait pas envie de commencer… 🙂
Jour 1: 24 kms, 850m dénivelé positif, 1600m dénivelé négatif. Col: 1 Col de Cachora à 3200m.
C’est parti! Tout sourire.Vue du col de Cachora avec Chiquito et sa mule avec nos 30 kgs sur le dos (seulement pour les deux premiers jours). Etoile jaune = notre campement de ce soir. Etoile rouge = les ruines de Choquequirao notre destination de demain.Camping life. Notre tente semblait la plus organisée du camping…
Jour 2: 10kms, 900m dénivelé positif, 100m dénivelé négatif. Visite de la partie haute des ruines de Choquequirao : le « Berceau d’or » en Quechua. Col: 0 🙂
La récompense, le site Inca de Choquequirao. Il s’agit ici de la partie haute avec vue sur la place centrale du site.On est contents d’y être!Les Incas ne plaisantaient pas avec le choix du lieu, inaccessible étant le mot d’ordre. Vue de la place centrale de l’autre coté.Sans bâton, tu ne fais pas partie du club. Seule la Boite à Paroles avait pensé en louer à Cusco…De la marche, toujours…Observation du chemin parcouru pendant 2 jours. L’étoile jaune est le col de Cachora passé la veille…
Jour 3: 12 kms, 500m dénivelé positif, 1000m dénivelé négatif. Visite de la partie basse des ruines de Choquequirao. Col: 1 col de Choquequirao à 3400m environ.
Vue sur les terrasses du Choquequirao enfouies dans la jungle. Partie basse des ruines avec au milieu à droite notre camping et en haut la place principale visitée la veille.Boys meditation devant les terrasses du bas de Choquequirao.La Boite à Paroles n’a pas résisté à une dernière visite de la partie haute des ruines avant de reprendre la marche! Col situé en haut des ruines sur la photo (étoile jaune)…Col de Choquequirao à 3272m avant notre descente de plus de 1000 de dénivelé négatifOn est partis pour la descente! Ce soir nous dormons au niveau de la rivière en contrebas. Demain au niveau de l’étoile jaune. Après demain passage du col San Juan (étoile rouge) à 4150m.
3h de montée pour 6Kms et 1000m de dénivelé, c’est dur mais grosse perf’ de la troupe!Arrivée à la ferme, détente bien méritée pour le reste de la journée.
Jour 5: 11,5 kms, 1000m dénivelé positif, 600m dénivelé négatif. Col: 1 Col San Juan à 4150m…
Le réveil, jamais facile mais paysage de carte postale. La tête dans les nuages.Quelques nuages pour une vue magnifique.Les yeux s’ouvrent petit à petit.Et bim… Col San Juan done!Enfin, la descente. Nous dormirons en bas près de la rivière dans le village de Yanama.Piggie, le nouveau pote de Romain.
Jour 6: 16 kms, 1200m dénivelé positif, 1150m dénivelé négatif. Col:1 col de Totora à 4660m! Point culminant de ce trek.
Seul au monde dans la cordillère des Andes. 300m en bas environ du col de Totora.Romain n’oublie pas de poser.Enfin le col de Totora. Point culminant du trek à 4660m! Vue de l’autre coté du col… Une énième vallée aux paysages incroyables!Dodo dans le jardin d’habitant du village de Totora. Le dîner du soir, grande spécialité Quechua: la Pachamanca.Pachamanca = Plat de viande et légumes (boeuf et pdt pour nous). Trous dans le sol recouvert des pierres brulantes pour une cuisson au « four » façon Incas :-).
Dernière journée avant le Machu Picchu. Invisible sur la photo mais situé au niveau de l’étoile jaune (visible a l’oeil nu). 🙂
Jour 9: Machu Picchu (enfin!).
Réveil à 4h30 du matin pour éviter la foule (en fait pas possible!) et la chaleur.Premiers rayons sur le Machu.L’équipe arrivée entière après 9 jours de marche, 170 kms, 3 cols et beaucoup trop de dénivelés positifs…
Région centre des hauts-plateaux:
Fiestas Patrias au village de Huancavélica.Fanfare et danseurs, let’s party!On se fond dans la masse…
Côte nord entre Huanchaco et Mancora:
Plage de Huanchaco avec les fameux bateaux traditionnels « caballitos totora ».Cocktails sur la playa de Huanchaco.Petit-déjeuner avec une vue à Mancora.Chill à la piscine de notre hôtel de Mancora. On restera 4 jours…Un surfer est né, 1er cours.
Phase 1
Phase 2
Phase 3
Bling bling à Mancora. Lieu de la « jet set » Péruvienne selon le Lonely… On repassera pour ce côté la :-).
La Bolivie, quelle bonne surprise! Peu de pays nous ont laissé une impression d’un voyage aussi complet en quelques semaines. Bien sûr, fouler parmi les plus grandes merveilles naturelles du continent (le désert de sel d’Uyuni, l’Amazonie et le lac Titicaca) ne nous a pas laissé indifférents, mais c’est aussi la culture qui nous aura marqués. Ici, le doute n’est plus permis nous sommes bel et bien au cœur de l’Amérique du Sud avec tout l’imaginaire qui peut y être associé. Les cholitas, femmes coiffées de 2 longues tresses surplombées d’un chapeau haut de forme, vêtues d’une jupe à plis aux couleurs chatoyantes et portant leur enfant dans un tissu en mode sac-à-dos. La recrudescence des mules, lamas, alpagas et vigognes se baladant aux quatre coins du pays et des rues… Mais après tout, pourquoi le chien aurait-il le monopole de l’animal de compagnie! Bref, on ne peut pas nier l’évidence longtemps, le niveau de développement est incomparable avec le voisin chilien qui nous a semblé assez proche de l’Europe. D’ailleurs notre expérience à Potosí de « vis ma vie de miniers » pendant une demi-journée nous a bien mis les idées en place sur la réalité du quotidien et les perspectives d’avenir pour pas mal de boliviens. Alors comment tenter de résumer notre aventure?
D’abord, l’altitude quand tu nous tiens! En Bolivie, on se sera rarement promenés en-dessous de 3000m d’altitude et on ira même jusqu’à culminer à plus de 5000m. Cela nous aura d’ailleurs joué des tours entre quelques évanouissements impromptus du Bateau en pleine rue ou le dur constat matinal que l’altitude décuple les effets de l’alcool (surtout avec du millésimé bolivien) pour la Boite à Paroles et Pedro! Les apprentis montagnards diront certains… Mais comme ce voyage nous l’a de nombreuses fois démontré, c’est souvent lorsqu’il y a du challenge que l’on découvre les pépites de ce monde. Eh bien notre passage de frontière Chili-Bolivie pour explorer la région de l’altiplano du sud-Lipez et finir en beauté sur le désert d’Uyuni reste probablement le plus bel endroit naturel que l’on ait vu depuis le début de notre aventure. La grâce des flamands roses, le reflet des montagnes dans les lagons colorés et la perspective d’une nature à perte de vue, c’est juste à couper le souffle. Par contre niveau confort on repassera! On peut dire que l’on n’aura sûrement jamais eu aussi froid que dans cette région et le style Bibendum avec toutes nos affaires sur le dos est vite devenu la tendance juin 2017.
Mais on a aussi eu la surprise de découvrir qu’en fait 60% du territoire bolivien est composé du bassin amazonien. On ne s’est donc pas privés d’aller faire un tour pendant une bonne semaine dans la selva (jungle locale) et la pampa pour faire l’expérience de cette fascinante Amazonie. Comme si l’endroit n’était pas suffisamment hostile pour des petits européens comme nous, on s’est sentis pousser des ailes d’aventuriers en choisissant le mode « survie »… L’idée: partir avec uniquement une moustiquaire et quelques habits, pour le reste il faut s’en remettre à sa propre habileté à trouver de la nourriture et construire son refuge avec les moyens mis à disposition par la Pachamama (comprendre dame nature). Eh bien disons que notre espérance de vie serait très courte! 28h sans manger suite aux nombreuses tentatives infructueuses de pêche, refus de goûter aux termites ou aux larves, des cinquantaines de piqûres de moustiques, des méchantes fourmis qui mordent, quelques copines tiques profitant du voyage gratuit sur notre corps, les singes qui ont déjà raflé le moindre fruit comestible et j’en passe et des meilleures… Il va falloir un peu d’entraînement avant que l’on ait le niveau de notre guide! Il faut dire que le rite d’initiation qui veut qu’à 10 ans on t’abandonne en plein milieu de la jungle avec pour mission de retrouver ton chemin à l’aide d’une unique machette, ca forge le caractère! Mais la récompense dans tout ça, c’est qu’on aura approché de près de nombreuses espèces en passant des plus effrayantes (alligators, piranhas, tarantules), aux plus drôles (le paresseux en slow motion permanent remporte la palme), sans oublier les plus espiègles (une dizaine de variétés de singes) ou encore les plus élégants (les multicolores perroquets).
Enfin, le récit ne serait pas complet si on ne mentionnait pas le concept qui nous tient réellement à cœur de l’approximation latine! La définition la plus juste serait que quelle que soit la situation engageant un local, il faut s’attendre à ce que l’issue soit différente de ce qu’on t’avait promis, dû au caractère disons dissipé de nos compères. La Bolivie est un excellent exemple où l’on a essuyé moults approximations latines. Notamment sur les réservations où s’y prendre en avance est souvent une mauvaise idée car tu offres l’opportunité à ton interlocuteur d’oublier complètement ta demande même si ca l’intéresse réellement. Sur le lac Titicaca par exemple, où on négocie la veille pour partir avec un bateau de pêcheurs le lendemain matin dans un village spécifique. La famille est ravie, nous aussi ça nous arrange et ça aide un peu les locaux qui nous ont logés. Malheureusement au petit matin, ils ont tous oublié et le pêcheur qui n’est autre que le patriarche est parti 2h avant sans nous…. Oups!!! Fous rires la plupart du temps, fatigant quelques fois, mais le voyage c’est ça aussi et mieux vaut relativiser car ici le terme « tranquilo » est un concept de vie.
On continue nos aventures au Pérou avec Roro qui nous a rejoints pour le lac Titicaca et ça promet de belles péripéties que l’on a hâte de vous faire partager.
Voyageusement vôtre,
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau
Carte détaillée de notre itinéraire en Bolivie pendant 3 semaines:
Région du Sud-Lipez et désert d’Uyuni: paysages incroyables pendant 3 jours, les photos parlent d’elles-mêmes.
Passage de frontière terrestre Chili-Bolivie Laguna Blanca
Ca ride la glace.. Eaux thermales à 5000m d’altitude, grand plaisir! Geyser sur la route, la photo épargne gentiment l’odeur d’oeuf pourri Laguna Colorada
Flamands rose à vendre Les champions Désert de sel d’Uyuni au lever du soleil
Potosi: connue pour ses mines qui ont fait la grandeur de l’Espagne pendant de longues années. Difficile de retranscrire en photos la visite de la mine en activité avec les mineurs eux-mêmes mais ça fait froid dans le dos…
Mineros attitude Cérémonie autour du Dieu de la mine Chill sur le mercado principal Victoire pour…. Sans commentaire.Sucre:ville blanche et capitale de la Bolivie méconnue puisque 80% des gens pensent que c’est La Paz. L’occasion de faire un point historique sur le pays au musée et de se mélanger aux locaux pour le déjeuner du mercado.
Amazonieentre jungle et pampa, une expérience de tous les instants…
Un avion, 5 passagers, en Bolivie = pas rassurant Vue depuis le bateau sur l’Amazonie, 3h de navigation pour s’enfoncer dans les méandres. Le Rio, la clé pour ne pas se perdre ici Une végétation que l’on peut qualifier de prospère Boire l’eau de la liane « Una del gato » quand tu n’as rien d’autre Dora l’exploratrice, le sac-à-dos en liane très mode El hombre y la machete Ne pas être plus grande qu’une feuille… Les fourmis au travail Au bout de 28h, un poisson-chat pêché, la délivrance
1. Couper le bois pour l’armature
2. Couper les feuilles pour le sol et plafond
3. Disposer les feuilles
4. Home sweet home
Echantillons des délices de la jungle
Cacao
Noix de coco miniature, on est bien calés!
Pêche aux piranhas Baby alligator Mama alligator Sur les berges de notre camp Chasse à l’anaconda dans les marécages, une partie de plaisir! Baignade entre alligators et piranhas, pas de Bateau dans l’eau…
Un des nombreux alligators rencontré
Maman tarentule
Perroquets
Paresseux
Mini monkey
Capybara
Oiseaux « punk »
Aigle
Lac Titicaca: on a récupéré Romiki à La Paz pour finir nos quelques jours boliviens. Depuis Copacabana très touristique, on part vite sur la isla del Sol pour un peu de tranquillité.
Copacabana et la isla del Sol en arrière-plan Copacabana by night Promenade sur isla del Sol avec les Andes en fond qui ne nous quittent jamais
L’Amérique du Sud, troisième et dernière partie du voyage, après l’Asie et l’Océanie. Pour faire un point rapide sur l’état d’esprit de la troupe, c’est avec grande hâte que l’on pose les pieds sur ce nouveau continent qui va encore une fois insuffler une nouvelle dynamique dans notre périple. En plus, si la Boite à Paroles connaît déjà le Paraguay, c’est un territoire inconnu pour le Bateau donc impatience maximale. Et mine de rien, le temps passe très vite (trop à notre goût) puisque ça fait déjà presque 9 mois que l’on est partis. Le mot d’ordre est donc plus que jamais de profiter de tous les instants!
Notre entrée en matière avec ce continent est le Chili, et pas n’importe quelle partie puisque l’on commence par une semaine sur l’île de Pâques. On touche ici au rêve de la Boite à Paroles qui, depuis son plus jeune âge rêvait de découvrir les mystères de ces statues installées tout autour de l’île. L’émerveillement est donc au rendez-vous dès les premiers instants et on se laisse volontiers prendre au jeu de l’atmosphère mystique de cette île. En plus, sachant que l’île fait 16km sur 18km, il est assez facile de se rendre compte que 3j suffisent amplement à faire le tour de tous les recoins. Mais pas de ça chez nous! On est là pour sentir la culture Rapa Nui, observer les mêmes Moaïs (statues) à différents moments de la journée si toutefois leur avait pris l’envie de changer de posture et plonger dans les fonds marins pour vérifier que Cousteau ne s’était pas trompé quand il disait que la visibilité sur cette île (jusqu’à 60m!) n’avait pas d’égale dans le monde. C’est donc la parfaite introduction au Chili et aussi l’occasion de se remettre en scelle niveau espagnol, parce que pour l’instant on balbutie quelque peu dès qu’il s’agit de discuter.
Le programme du Chili est fonction, d’une part de la météo avec la partie Sud peu recommandée en hiver, et d’autre part de l’arrivée de notre Pedro national à Santiago 10j plus tard. Mention spéciale puisque c’est le 1er copain à nous rejoindre de France! En attendant Master P et poussé par l’envie de côtoyer les Andes de plus près, on décide de faire la région du Norte Chico. D’abord un parc national accessible seulement en bateau après 2h de bus depuis la ville la plus proche, ça se mérite! Mais on oublie tout à la vue des pingouins, des otaries, des loutres, des différentes sortes d’oiseaux -on ne peut pas être trop précis non plus car l’accent chilien mêlé au vent et au bruit du bateau donnent une certaine approximation sur les explications du guide. Ensuite on continue sur la vallée de l’Elqui, dans des villages de 50 habitants en moyenne au pied des Andes, mère patrie du Pisco pour les connaisseurs. Calme, harmonie avec la nature, balade en vélo éreintante avec 600m de dénivelé, visite de distillerie et bien sur dégustation de Pisco sour. C’est donc avec une grande joie que l’on a découvert cette région par hasard si l’on peux dire et il temps de retrouver Don Pedro…
La team de choc! On annonce la couleur dès le début à Valparaiso avec une soirée dans le plus vieux bar de la ville où l’on découvre la Cuenca, musique traditionnelle qui se danse avec un foulard. Il n’en fallait pas plus pour une soirée mémorable, entre l’amour du bandana ou celui du rhum cuenca-cola, les pas de danse se déchaînent pour le plus grand amusement des locaux qui iront même à penser que Pierre est chilien… Ca donne une idée du niveau! Mais surtout, c’est notre aventure de 5j en 4×4 avec tente sur le toit dans la région de San Pedro de Atacama qui scellent notre sort. Expérience absolument incroyable où l’on est seuls dans des lieux magnifiques, avec des points de vues à 360 degrés à couper le souffle où que l’on soit et la liberté de faire ce que l’on veut en permanence. C’est l’occasion de mettre à profit notre vision du voyage, nouveau terme enseigné par Ped: JOMO ou la faculté de profiter de ce que l’on fait sans se préoccuper de ce que l’on manque, qui représente l’occasion de revenir. En bons jomistes, on n’a, par exemple, pas hésité à stopper toutes visites vers 16h30 pour se trouver le spot de rêve pour l’apéro au coucher du soleil. La réalité étant qu’avec notre orga de rêve, on a réussi notre challenge une seule fois, mais c’est l’intention qui compte dans ces moments là! Des anecdotes pleins la tête avec notamment des nouveaux surnoms que l’on passera sous silence pour ne pas nuire à la réputation, une routine bien huilée de campeurs du dimanche qui apprennent de leurs erreurs petit à petit, et surtout beaucoup de rigolade. Bref la recette parfaite…
Et la bonne nouvelle c’est que cela continue au prochain épisode de la Bolivie puisque l’on traverse la frontière tous les 3 pour une semaine de nouvelles aventures! To be continued…
Voyageusement vôtre,
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau
Notre itinéraire détaillé:
Ile de Pâques > Santiago > Valparaiso > La Serena/Réserve de Humboldt > Vallée de l’Elqui > Arrivée de Pedro > Santiago > Valparaiso > San Pedro de Atacama
Ile de Pâques en détail
L’île de Paques:
Cratère O’Rongo.Hanga Roa en contre basMoaï entièrement restauréautostop après 5h de marcheListo pour deux plongée près d’Hanga RoaMoaï à 20m sous l’eauPoisson trompettePetite murène parmi les corauxAnakena – plus belle plage de l’îleMoaï sur la plage d’AnakenaTour de l’île en motoAhu Tongariki – les 12 MoaïsAhu Tongariki – les 12 MoaïsRano Haraku – la carrière de MoaïRano Haraku – la carrière de Moaï
Santiago:
Quartier Bella ArteQuartier Bella VistaTags du quartier de Bella Vista
La Serena et la réserve d’Humboldt:
La SerenaLa SerenaLa SerenaRéserve des pingouins d’HumboldtLes pingouins de la réserve d’HumboldtRéserve d’HumboldtRéserve d’HumboldtRéserve d’HumboldtRéserve d’HumboldtRéserve d’HumboldtLa vallée de l’Elqui – maison du pisco Chilien
Le mini village de Pisco Elqui – notre point de chuteSon église et sa place principaleSes alentours…Exploration des alentours en vélo, pas sans difficultéLa vallée est remplis d’exploitation de PiscoLos Nichos – la plus vieille distillerie de Pisco de la valléeLos Nichos – les « niches » de Pisco qui lui ont valu son nomValparaiso:retour dans cette ville avec Pedro qui vient de nous rejoindre
Les retrouvailles 🙂Petit verre à la Fauna avec vue sur la villeVue sur les quartiers historiques et devenus touristiquesValparaiso – « la vallée du paradis »Pablo Neruda – amoureux de Valparaiso
Les otaries du front de mer
Coucher de soleil avec les otaries
Cerro Concepcion
Cerro Concepcion
Quartier du port
Cerro Concepcion
Bas d’un escalier du Cerro Concepcion
Cerro Panteon
Plaza Bismark
Cerro Alegre
Quartier du port
San Pedro de Atacama
1er jour: Pukito de Kutor > Gorge du diable
1er jour a SPA…
La gorge du diable en contrebas et le Licancabur en fond
1ère nuit et 1er coucher de soleilFaçon campingUne de nos multiples nuits étoilées2ème jour: Vallée de la muerte > vallée de la Luna > Lagoon « Los Ojos »
Vallée de la muerteVallée de la muerte de l’autre cotéVallée de la LunaVallée de la Luna3ème jour: Lagoon Tebinquinche > Lagoon Chaxa > Vallée de l’Arcoiris
2ème jour – Réveil seul au monde
Laguna los ojosEl boléro belloLaguna TebinquincheQuelques lamas sur la route des lagons du sud du salarLaguna ChaxaVallée de l’ArcoirisArrêt du jour dans la vallée de l’Arcoiris4ème jour: Canyon de Guatin > eau thermale naturelle de Guatin
Canyon del Guatin – le canyon de cactusEau thermale du canyon de GuatinSpot pour la nuit près du canyon de Guatin – 1ere nuit au dessus de 3000m…5ème jour: Machuca > El Tatio > San Pedro de Atacama
Vicuna andines sur la route de MachucaMachucaMachuca – village perché à près de 4000m = Master Péteur dans le mal Vers les geysers d’El Tatio – Route fermée du fait de la neige…Dernier apéro avec vue sur le Licancabur
Lors de l’élaboration de notre itinéraire, la Polynésie française était la petite folie que l’on voulait se permettre sur notre trajet. Un rêve que l’on partageait tous les deux, la cerise sur le gâteau d’une année qui s’annonçait déjà inoubliable. Cela semblait dommage d’être “si proche” depuis la Nouvelle-Zélande, même si 4000 kms d’océan Pacifique les séparent, et de ne pas y faire un saut. C’est donc decidé, on fera partie de ceux qui ont la chance de pouvoir dire, nous y sommes allés! Mais maintenant que le moment tant attendu est arrivé, les îles Sous-le-vent seront-elles à la hauteur de nos espérances?
Et bien, au-delà! Difficile à croire car on plaçait la barre très haut, mais c’est avec encore plus d’étoiles dans les yeux que l’on quitte la Polynésie. Bien sûr, sans faire preuve d’une grande originalité, on avait en tête les lagons d’eaux turquoise, les cocotiers, les cabanes sur pilotis, les vahinés, les colliers de fleurs, etc… Et de ce point de vue là, on peut dire que l’archipel de la Société rentre bien dans les clichés. Que ce soit la vue aérienne ou une fois les pieds sur la terre ferme, on n’a jamais vu des lieux aussi magnifiques dans la catégorie îles/plages. Expérience incroyable de nager avec une raie manta de 6m environ, se faire frôler par les requins du lagon tandis que l’on barbote, suivre les dauphins dans l’eau à l’aide d’un propulseur, se balader en vélo à traver la forêt tropicale, se rassasier de fruits savoureux et de poisons crus fraîchement pêchés. Bref, un vrai paradis où l’on vit notre rêve pendant deux semaines!
Mais si la Polynésie a dépassé nos attentes, c’est justement parce que l’on a découvert qu’il y avait bien plus que cette image d’Epinal. En effet, les rencontres faites lors de nos séjours sur les différentes îles, nous ont permis de mieux connaître la culture, l’histoire et les croyances. C’est avec passion que nos hôtes à Raiateia ont partagé leur culte du mana (le pouvoir venu de la terre ou du ciel) à travers l’animal fétiche du centpied (équivalent du mille pattes chez nous). Alors qu’une piqûre t’envoie à l’hôpital direct, ils estiment que c’est un honneur d’être piqué, signifiant que tu es élu… Mais aussi la découverte des Jeux du Pacifique où, à Maupiti, on a eu l’honneur d’être en présence du triple champion de lever de pierres. La démonstration en moins de 3 secondes du lever d’une pierre de 180kgs nous a tous laissés bouche-bée! Pour les autres épreuves, la noix de coco est à l’honneur avec entre autres, l’ouverture à la main du plus de cocos possibles, la récolte du plus de chair en 10 min, et autres disciplines exotiques de cet acabi. Et surtout, c’est le merveilleux accueil et la gentillesse de Claire & Patrick à Tahiti qui nous a donné la touche finale pour éclairer notre perception de cette Polynésie bien plus complexe qu’on ne l’imagine aux premiers abords. Toutes leurs lumières nous ont permis de repartir avec une image passionnante de ce lointain territoire français.
Enfin, le point d’orgue de notre séjour est sans conteste la générosité dont ont fait preuve toutes les personnes rencontrées sur notre passage. La condition est la relation d’égal à égal exigée par les Polynésiens où par exemple, le vouvoiement est un signe de supériorité qu’ils ont en horreur. Nous, les petits polis voulant bien faire, on s’est vite fait remonter les bretelles! Mais une fois les régles du jeu comprises, on a expérimenté la plus grande gentillesse et bienveillance. Cela nous a d’ailleurs valu de nous balader d’île en île avec un sachet de 5kgs d’agrumes venus du jardin, original! Sans comparaison possible, le grand prix revient à Claire & Patrick qui nous ont reçus comme des rois à Tahiti et qui ont réellement embelli notre séjour dans ce petit coin de paradis.
Il est maintenant temps de s’envoler vers un autre rêve des plus mystiques, l’île de Pâques… A très vite pour de nouvelles aventures!
Voyageusement vôtre,
La Boite à paroles voyage avec son Bateau.
Notre itinéraire détaillé:
Iles Sous-le-vent en Polynésie
Maupiti: on débute par la plus petite île de l’archipel, 14 km2 et 1200 habitants, un vrai coin de paradis isolé du monde.
Vue sur le lagon depuis notre pension familialeBalade en vélo autour de l’île, bouclée en 1h étant donné la superficieBain avec les poissons dans les eaux turquoise du lagonTour en bateau avec les locaux pour explorer les alentoursQuelques beaux coraux toujours intacts
Observation des bénitiers dans le lagonDégustation de bénitiers, circuit court!
Raie Manta d’environ 7mRencontre des plus sympathiques dans le lagonExpérience incroyable de nager avec elle!
Huahiné:île très naturelle où on a pris le temps de découvrir puisqu’au lieu des 3 jours initialement prévus, nous y sommes restés une semaine à cause des grèves aériennes. C’est là qu’on réalise qu’on relativise beaucoup mieux une grève quand on est coincés sur une île paradisiaque…
Plage à deux pas de notre guest de HuahineMasque dernière génération
Eau cristalline, anémones, Nemo, les plaisirs du lagonBaignade dans le lagon à côté de chez nousVisite d’une ferme perlièreCoucher de soleil lova-lovaOn ne se lasse pas des couchers de soleil
Moorea: expérience incroyable au Sofitel grâce aux copains, 24h de folie… La preuve en images! Encore 1000 mercis pour le meilleur cadeau ever!
Arrivée de clients de grand standing du Sofitel. Les seuls avec des sacs à dos 🙂Le Sofitel, son resto et ses pilotisLes ravis!Le peignoir……un mode de vie! #lifeismagnifiquePiscine ou lagon, choix difficile!La classe… Instant baignadeNager au milieu des raies et requins, on prend l’habitude en PolynésiePetits requins à pointe noire.Même si c’était dur de quitter le Sofitel, on est quand même montés au belvédère profiter de la vue! Difficile à voir sur la photo mais on est en plein milieu d’un champ d’ananas
Tahiti:escale de quelques jours chez Claire & Patrick où l’on a découvert Tahiti dans les meilleures conditions possibles. Si la plupart des voyageurs rencontrés ne gardent pas un très bon souvenir de Papeete, pour nous ça aura été un moment inoubliable grâce à l’accueil aux petits oignons de nos hôtes.
Coucher de soleil avec vue sur Moorea à l’horizonPlage de sable noir, privilégiée des surfeursUn des Marae de Tahiti, lieu sacré des polynésiensMarché dominical de Papeete, il est 6h du mat…Arc en ciel de poissonsToujours le Franc en PolynésieThon rouge façon « boite de nuit » au marché dominical de Papeete.
Pays des paysages à perte de vue, on retrouve un goût de Mongolie en version civilisée à l’occidental. Si ce sont les lacs turquoise entourés de montagnes aux pics enneigés qui dominent, les vallées à perte de vue, les forêts tropicales humides, quelques plages de sable blanc (eh oui!) ou encore les terres volcaniques de l’île du nord avec leur source d’eau chaude naturelle, ne sont pas en reste non plus. En résumé, à chaque virage un nouveau point de vue magnifique s’offre à nous. Si bien que notre quota photos par pays n’a jamais connu un tel boom. Combien de clichés du même paysage, immortalisé sous une dizaine d’angles différents, pour être sûrs de capter entièrement l’essence du lieu? À ce petit jeu, c’est sûrement notre journée à Hobbiton qui remporte la médaille d’or du nombre de photos. Terre de prédilection de Peter Jackson pour les trilogies du Seigneur des Anneaux & du Hobbit, l’un de nous (on ne dévoilera pas qui, le mystère reste entier) est surexcité à l’idée de partir sur les traces de ses héros dans leur village de la Comté. Quel fou rire quand pendant la visite, notre grand garçon est le premier à reconstituer les phrases du film à la demande de la guide: « Late for what? I am going on an adventure! ». Il en faut peu pour être heureux! Bref, des paysages à couper le souffle tout au long de nos trois semaines de road trip et dont on veut profiter au maximum car on a conscience du caractère exceptionnel de ce pays, si loin de la France.
D’ailleurs même une fois sur place, c’est un pays qui se mérite. Sûrement celui où l’on a le plus donné de notre petite personne pour découvrir toutes les merveilles. D’abord comme en Australie, on roule dans notre campervan à l’assaut du pays en toute liberté. À la seule différence qu’ici, il s’agit souvent de routes de montagnes aux lacets interminables ce qui complique un peu la donne. C’est surtout la Boite à Paroles qui en a pâti car le Bateau a très vite (au bout d’une demi heure) chaviré au niveau de la conduite après s’être énervé sur cette satanée seconde qui ne veut jamais passer. Une opportunité de perfectionner sa conduite tout au long de notre passage chez les Kiwis, et pas des moindres, puisqu’à la fin on taquine les 3800kms parcourus entre l’île du sud et celle du nord. Mais rien ne vaut la récompense de dormir seuls au bord d’un lac et de découvrir le panorama naturel au petit déjeuner. Aussi, nos jambes ont payé un lourd tribut en Nouvelle Zélande avec un bon 80kms parcourus à travers les différentes randonnées. Et fidèle à la géographie montagneuse du pays, ici il n’y a pas de plat qui tienne mais plutôt un dénivelé positif moyen de 600m à chaque fois. Les courbatures sont vite arrivées mais aucun regret, les marches sont splendides et les souvenirs mémorables.
Côté confort, à noter qu’il fait froid en avril/mai en Nouvelle Zélande. Si on a été chanceux avec un grand soleil la plupart de nos 3 semaines, la nuit les températures tombent proche de 0 et il n’y a pas grand chose à faire en camping sauvage pour réchauffer l’intérieur du van. Donc au risque de briser le côté glamour de l’aventure, dormir en sweat/collant/chaussettes/bonnet n’a rien de bien sexy. Le pire étant d’avoir subitement envie d’aller aux toilettes la nuit, obligeant à une expédition nocturne glaciale qui bien sûr ne manque pas de réveiller son compagnon.. bref tout le monde est ravi! C’est donc avec une joie non dissimulée que l’on a été accueillis chez Gary, notre gentil retraité papa poule, dont Martin & Béa nous avait donné le contact. Retrouver le confort d’une maison est une chose mais là c’est plus de retourner en enfance dont on parle. Plats mijotés pour le dîner, dessert dans le canapé pendant que l’on regarde un film, petit déjeuner qui nous attend au réveil, visite de la ville… Les coqs en pâte! L’hospitalité kiwi comme on en n’aurait pas rêvé et un partage de culture des plus enrichissants, le point d’orgue de ce pays inoubliable.
Il est temps pour nous d’aller rejoindre le petit plaisiiir de notre voyage, le paradis sur terre pour certains, on a nommé la Polynésie Française. Cocotiers, lagons turquoise, chambres sur pilotis et vahinés au programme des prochaines semaines. Autant dire que l’on trépigne d’impatience après presque 2 mois passés en van!
Voyageusement vôtre,
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau
Notre itinéraire détaillé:
Ile du Sud
Akaroa: petit village de pêcheurs à 1h de Christchurch où l’on passe notre première nuit. Cela nous donne déjà le ton pour le reste du séjour, les paysages risquent d’être extraordinaires…
Vue du village d’AkaroaDans la baie d’AkaroaMont Cook: sous un grand soleil, petite marche d’une quinzaine de kms pour se rapprocher autant que l’on peut du mont qui nous dévoile son pic enneigé. On a même le droit au reflet sur le lac comme récompense.
Sympa le réveil sur le lac Pukaki aux abords du Mt Cook.Marche vers le Mt CookLe Bateau profite de la vue… Mueller Lake en contrebas.Marche vers le Mt Cook.Le Mt Cook après une petite heure de marcheRouteburn track: randonnée de 25kms près de Queenstown qui nous en met plein la vue. On est morts à l’arrivée mais contents de l’avoir bouclé en 7h, défi de la journée!
En route vers Queenstown. Un lac, des montagnes, le paysage classique du sud de la NZ.26Kms AR sur la journée, 1000m de dénivelé… Ce panorama du haut du trek est l’un des plus beaux que l’on ait vu.Le lac Harris perché dans les montagnes juste derrière le panorama précédent…Happy as LarryMilford Sound: les fjords néo-zélandais… 2h de routes de montagne pour y arriver mais la croisière vaut clairement la chandelle. On est comme des enfants sur le bateau, surtout quand les dauphins s’invitent exceptionnellement à la fête en venant jouer autour du bateau.
Point de départ de notre croisière aux Milford SoundL’un des incroyables fjords du sud de la NZ.
Le fjord, cette ressource naturelle exceptionnelle pour nos copines otariesMoment inoubliable pendant notre croisière… Au milieu des paysages du fjord, les dauphins font leur apparition pendant une dizaine de minutes autour du bateau.Wanaka et le Rob Roy glacier: ville bien tranquille au bord du lac où l’on en profite pour aller voir de plus près le glacier. Malheureusement le modjo du beau temps nous a quittés ce jour-là et c’est un peu couvert, mais on imagine que cela est d’autant plus impressionnant sous un grand soleil.
La vallée près de Robs Roy glacier. Le soleil nous fuit ces derniers jours…Les lacs autour de WanakaRobs Roy glacier sous les nuages… Dommage!La famille de Toumon au grand complet sur notre chemin post glacier.Une des vallées en partant de Wanaka vers la côte Ouest.La côte ouest avec les glaciers Fox et Franz Jospeh, ainsi que Punakaiki et ses roches de pancake: un peu déçus par cette partie pour être honnêtes qui nous a moins marqués que le reste. D’ailleurs on n’a pas beaucoup de photos…
Les « Pancakes »?? Ils sont marrants ces Kiwis…Abel Tasman national park: autre randonnée de 25 kms mais cette fois-ci dans un cadre complètement différent. Plages de sable fin et forêt tropicale, magnifique.
Ile du Nord
Région centre: traversée autour du lac Taupo, le plus grand du pays, et du Tongariro crossing que l’on n’a pas pu faire à cause d’un vent à 60km/h, grosse déception. Du coup, on a été faire un tour dan les zones géo thermales pour se cultiver un peu…
L’un des passe-temps de la NZ. 🙂L’ile du Nord: moins de lacs, plus de plaines, toujours des montagnes!Wai O Tapu: L’un des nombreux parcs géothermiques de l’ile du nord.Wai-o-Tapu.
Spot pour la nuit.Tauranga: reçu comme des rois par notre ami Garry, halte mémorable!
Notre grande rencontre de la Nouvelle Zélande: Garry.Mont Maunganui près de Tauranga.Hobbiton: la meilleure journée pour certains…
Hobbiton
Hobbiton
Les « Toutous » à Hobbiton.
La maison de Bilbo
Le Green Dragon
Le Green Dragon
Roturoa: découverte de l’art maori un peu partout dans la ville.
L’Australie est arrivée à point nommé dans notre voyage. Après 6 mois en Asie, quel bonheur de pouvoir communiquer avec les gens, d’être familier avec les coutumes du pays, de reconnaître les aliments au supermarché, et de savoir que le prix est fixé sans avoir besoin de tout négocier. Mais surtout, on a adoré la liberté de notre vie en van nous permettant un itinéraire des plus vaguement définis. Pouvoir s’arrêter chaque fois que notre curiosité est piquée, dormir à la sauvage dans la plus grande intimité avec pour unique compagnon (mais pas des moindres) nos amies les bêtes australiennes, explorer les contrées plus reculées de l’outback où les habitants sourient de rencontrer deux frenchies venus s’aventurer, mais aussi changer notre programme quand la déchaînée Debbie s’abat sur nous -qu’à cela ne tienne, on décide d’aller passer notre diplôme de plongée à Cairns, il y a pire comme solution de rechange. Bien sûr, c’est un peu roots comme manière de vivre mais ça nous convient parfaitement -d’autant plus qu’après la Mongolie, on relativise bien les choses! On a essuyé quelques déboires avec la mécanique en revanche, trois matins sans batterie, mais il faut croire que dans ce pays tout le monde se balade avec des pinces. On s’en est donc sortis très vite à chaque fois et c’est toujours l’occasion de discuter avec les locaux, très curieux d’en savoir plus sur ces touristes visitant leur vaste pays.
Les Aussies d’ailleurs ont bien participé à rendre cette aventure incroyable. On a pris un grand plaisir à retrouver nos amis anglo-saxons en version exotique australienne. Si le style briton a laissé son empreinte sans aucun doute, on découvre vite qu’ils ne sont pas confrontés au même environnement extérieur. Ici, on fait place aux rois du bbq grillant tout ce qui passe en faisant face à la plage, à la Mecque des campeurs de tout âge équipés pour vivre en autarcie pendant des mois entiers, la pause déjeuner est toujours à base de sandwich triangle mais c’est après une session de surf qu’on le mange en une minute chrono pour retourner travailler. D’un point de vue linguistique, on a aussi vite compris qu’il fallait ajouter un « ie » à la fin de tous nos mots si on voulait paraître couleur locale: brekkie, sharkie, sunnie (lunette de soleil, on a eu du mal avec celui-là aussi…), etc. Mais en soi, on retiendra surtout l’esprit décalé que l’on a beaucoup aimé chez les Australiens rencontrés en Airbnb à Melbourne et Sydney, dans les pubs, sur les marchés alternatifs de l’Outback où se balader pieds nus semble la règle d’or, et sur la côte Est plus touristique. Partage vraiment intéressant sur la vision de la vie, auquel on est d’autant plus sensible en tour du monde -et oui, on a le luxe d’avoir du temps pour méditer sur nos petites vies!
Bon, mais l’Australie c’est aussi pas mal d’aventures avec quand même 7000kms parcourus en 5 semaines. Le souvenir le plus mémorable est pour nous notre PADI, nous sommes maintenant plongeurs certifiés. Expérience incroyable à vivre à deux en buddy team comme on dit ici et difficile de rêver mieux que la barrière de corail pour faire ses 5 plongées. Némo, Dori, les raies, les coraux, et même les requins sont venus nous féliciter sous l’eau! Moins sympa, on a eu la visite du cyclone Debbie qui nous a bloqués pendant 3 jours en transformant l’ensemble des routes que l’on devait prendre en piscine. D’ailleurs on devrait plutôt dire bain aux crocodiles puisqu’aux infos il recommandait de ne pas marcher dans l’eau sous peine de se faire dévorer par les vilaines bêtes venues chercher de la chair fraîche. Ça met tout de suite dans l’ambiance, il n’y a pas à dire! Mais cela n’a pas empêché la téméraire (ou inconsciente, au choix) Boite à Paroles d’aller vérifier le niveau de l’eau pieds nus sur une route inondée, avant de réaliser à mi chemin que l’on était à une vingtaine de kms de la crique des Alligators… Dans un registre plus épicurien, notre passage dans l’outback a été gourmet avec dégustation garantie de « made in Australia » (fromages, vins et bières), sportif à coup de pédales dans les vignes, et original avec les villages datant de la ruée vers d’or où l’on s’attend à apercevoir le shérif dégainer son pistolet à tout moment.
C’est donc avec une pointe de tristesse que l’on quitte l’Australie où il y a encore tant de choses à voir. Mais on réfléchit déjà aux endroits que l’on voudra faire la prochaine fois que l’on vient ici, car c’est sûr, on retournera dans ce pays incroyable! Pour le moment l’aventure continue et pas des moindres, Nouvelle Zélande nous voilà…
Voyageusement votre
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau
Notre itinéraire détaillé depuis Melbourne jusqu’à Sydney, en passant par Cairns au nord… 7000kms environ!
Melbourne: ville que l’on a beaucoup aimée, plus underground que Sydney, mais un peu moins rêve australien comme on l’imaginait.
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Great Ocean Road depuis Melbourne jusqu’au Twelve Apostles, difficile de garder les yeux sur la route!
Pause déjeuner sympathique
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
L’outback avec passage dans le Victoria et la Nouvelle Galle du Sud: gourmet, nature et vélo sont un bon résumé
Ambiance cowboy…
Vestiges de la ruée vers l’or
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Balade dans la forêt tropicale du DorrigoCôte Est avec Gold Coast (Byron Bay) et Sunshine Coast (Noosa, Town 1770, Agnes Water), ambiance surfer décontractée garantie
Impact du cyclone Debbie sur les routes de la côte… (ceci n’est pas une rivière)
Cairns et notre PADI, diplôme de plongée en poche
Blue Mountains à côté de Sydney avec différents points de vue explorés sur la journée et une longue balade dans le bush avec à la clé une vue imprenable
Sydney:installés à Bronte beach (à côté de Bondi beach mais en plus local), on a pu découvrir la vie rêvée à l’australienne, ca fait réfléchir…
La compagnie des animaux australiens, plus ou moins mignons et doux…