L’Amérique du Sud, troisième et dernière partie du voyage, après l’Asie et l’Océanie. Pour faire un point rapide sur l’état d’esprit de la troupe, c’est avec grande hâte que l’on pose les pieds sur ce nouveau continent qui va encore une fois insuffler une nouvelle dynamique dans notre périple. En plus, si la Boite à Paroles connaît déjà le Paraguay, c’est un territoire inconnu pour le Bateau donc impatience maximale. Et mine de rien, le temps passe très vite (trop à notre goût) puisque ça fait déjà presque 9 mois que l’on est partis. Le mot d’ordre est donc plus que jamais de profiter de tous les instants!
Notre entrée en matière avec ce continent est le Chili, et pas n’importe quelle partie puisque l’on commence par une semaine sur l’île de Pâques. On touche ici au rêve de la Boite à Paroles qui, depuis son plus jeune âge rêvait de découvrir les mystères de ces statues installées tout autour de l’île. L’émerveillement est donc au rendez-vous dès les premiers instants et on se laisse volontiers prendre au jeu de l’atmosphère mystique de cette île. En plus, sachant que l’île fait 16km sur 18km, il est assez facile de se rendre compte que 3j suffisent amplement à faire le tour de tous les recoins. Mais pas de ça chez nous! On est là pour sentir la culture Rapa Nui, observer les mêmes Moaïs (statues) à différents moments de la journée si toutefois leur avait pris l’envie de changer de posture et plonger dans les fonds marins pour vérifier que Cousteau ne s’était pas trompé quand il disait que la visibilité sur cette île (jusqu’à 60m!) n’avait pas d’égale dans le monde. C’est donc la parfaite introduction au Chili et aussi l’occasion de se remettre en scelle niveau espagnol, parce que pour l’instant on balbutie quelque peu dès qu’il s’agit de discuter.
Le programme du Chili est fonction, d’une part de la météo avec la partie Sud peu recommandée en hiver, et d’autre part de l’arrivée de notre Pedro national à Santiago 10j plus tard. Mention spéciale puisque c’est le 1er copain à nous rejoindre de France! En attendant Master P et poussé par l’envie de côtoyer les Andes de plus près, on décide de faire la région du Norte Chico. D’abord un parc national accessible seulement en bateau après 2h de bus depuis la ville la plus proche, ça se mérite! Mais on oublie tout à la vue des pingouins, des otaries, des loutres, des différentes sortes d’oiseaux -on ne peut pas être trop précis non plus car l’accent chilien mêlé au vent et au bruit du bateau donnent une certaine approximation sur les explications du guide. Ensuite on continue sur la vallée de l’Elqui, dans des villages de 50 habitants en moyenne au pied des Andes, mère patrie du Pisco pour les connaisseurs. Calme, harmonie avec la nature, balade en vélo éreintante avec 600m de dénivelé, visite de distillerie et bien sur dégustation de Pisco sour. C’est donc avec une grande joie que l’on a découvert cette région par hasard si l’on peux dire et il temps de retrouver Don Pedro…
La team de choc! On annonce la couleur dès le début à Valparaiso avec une soirée dans le plus vieux bar de la ville où l’on découvre la Cuenca, musique traditionnelle qui se danse avec un foulard. Il n’en fallait pas plus pour une soirée mémorable, entre l’amour du bandana ou celui du rhum cuenca-cola, les pas de danse se déchaînent pour le plus grand amusement des locaux qui iront même à penser que Pierre est chilien… Ca donne une idée du niveau! Mais surtout, c’est notre aventure de 5j en 4×4 avec tente sur le toit dans la région de San Pedro de Atacama qui scellent notre sort. Expérience absolument incroyable où l’on est seuls dans des lieux magnifiques, avec des points de vues à 360 degrés à couper le souffle où que l’on soit et la liberté de faire ce que l’on veut en permanence. C’est l’occasion de mettre à profit notre vision du voyage, nouveau terme enseigné par Ped: JOMO ou la faculté de profiter de ce que l’on fait sans se préoccuper de ce que l’on manque, qui représente l’occasion de revenir. En bons jomistes, on n’a, par exemple, pas hésité à stopper toutes visites vers 16h30 pour se trouver le spot de rêve pour l’apéro au coucher du soleil. La réalité étant qu’avec notre orga de rêve, on a réussi notre challenge une seule fois, mais c’est l’intention qui compte dans ces moments là! Des anecdotes pleins la tête avec notamment des nouveaux surnoms que l’on passera sous silence pour ne pas nuire à la réputation, une routine bien huilée de campeurs du dimanche qui apprennent de leurs erreurs petit à petit, et surtout beaucoup de rigolade. Bref la recette parfaite…
Et la bonne nouvelle c’est que cela continue au prochain épisode de la Bolivie puisque l’on traverse la frontière tous les 3 pour une semaine de nouvelles aventures! To be continued…
Voyageusement vôtre,
La Boite à Paroles voyage avec son Bateau




















San Pedro de Atacama
1er jour: Pukito de Kutor > Gorge du diable
Fait mal!
Il manque un surnom par contre
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